Une stratégie nationale pour développer et structurer l'eSports en France
19 janvier 2023
De nombreux acteurs de l’eSports, du sport français (CNOSF, CIO) et plusieurs représentants politiques de différents horizons se sont réunis lundi dernier à Paris pour échanger sur le plan national pour le développement et la structuration de l’eSports, dans le cadre de la « stratégie eSports 2020-2025 » initiée il y a près de trois ans. Amélie Oudéa-Castéran ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications et Rima Abdul Malak, ministre de la Culture ont participé aux débats.
Plusieurs groupes d’échanges ont été organisés avec des représentants du milieu au cours des dernières semaines, avec plusieurs objectifs : structurer l’écosystème de l’eSports ; mieux accompagner les pratiques amateur et les associations du secteur dans les territoires ; lever les freins au développement de la pratique en France ; renforcer la capacité de l’écosystème français à accueillir des évènements eSports ; et enfin mobiliser l’écosystème pour accueillir l’Olympic eSports Week en 2024, comme l’a rappelé la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques sur Twitter. Organisée par le Comité International Olympique (CIO), cette semaine dont la première édition se tiendra à Singapour en juin 2023, regroupera des compétitions de « sports virtuels » et des exhibitions de jeux.
Une structure nationale créée à moyen terme
Le journal L’Équipe indique sur son site Internet que cela passera d’abord à moyen terme par la « création d’une structure nationale, dont la forme juridique doit être définie, qui pilotera cette stratégie nationale en intégrant tous les acteurs du milieu. Un rôle comparable à celui endossé depuis 2016 par l’association France eSports a endossé un rôle comparable depuis sa mise en place en 2016, qui devrait avoir « une place dans cette nouvelle structure qui se veut plus globale ».
A noter que la publication « d'une instruction interministérielle permettant le recours au passeport talent pour les eSportifs de haut niveau » a également été annoncée, ce qui devrait permettre de faciliter l’obtention de visas pour certains joueurs étrangers.
L’Équipe, qui regrette l'absence quasi-totale de joueurs, notre que « l'implication des éditeurs de jeux, malgré la présence du SELL (Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs), essentielle, paraît encore distante » mais souligne que « la France semble prendre la mesure du travail à abattre dans le domaine pour porter le changement, jusqu'au niveau européen », même si le rendez-vous de lundi a été positif.
Source : L’Équipe