Focus sur les avancées de la Formule 1 dans l'univers de l'e-sport

Focus sur les avancées de la Formule 1 dans l'univers de l'e-sport

15 juin 2021

La Formule 1 embrasse depuis 2017 de nouveaux horizons pour gagner un nouveau public. Après son entrée sur la scène des séries avec la sortie de Netflix Drive to Survive, le célèbre sport automobile s'est tourné vers les jeux vidéos. Parallèlement à son effort pour redynamiser le secteur avec le recru de pilotes de la nouvelle génération, la Formule 1 s’engage dans l’esport grâce à son partenariat avec Rocket League.

La Formule 1 fait de grandes avancées sur la scène esportive

Le Grand Prix, compétition automobile mondialement reconnue, a perdu de sa notoriété pendant une bonne période. La communauté a perdu une bonne partie de son public, car le tournoi était quasiment ennuyeux. Une situation qui a fait prendre conscience aux autorités pour adopter de nouvelles stratégies. Le plus célèbre des sports automobiles s’engage désormais dans l’esport après avoir lancé la série Netflix Drive to Survive.

Bénéficiant d’un traitement plutôt classique grâce à une licence officielle semblable à celle de FIFA pour le foot, la Formule 1 organise annuellement un jeu auquel prennent part les écuries et les vraies pilotes. L’organisation du tournoi est prise en charge par le studio anglais Codemasters qui reste vraiment très modeste sans une grande valeur ajoutée à la compétition. Mais l’arrivée du groupe américain Liberty Media changera la donne.

Le nouveau propriétaire a procédé à de grandes révolutions dès qu’il a racheté la FIA, ancien organisme chargé de l’organisation des courses de Formule 1. Le groupe Liberty Media a entamé une collaboration avec le jeu vidéo Rocket League en mai. Rappelons que Rocket League est très populaire pour ses jeux ainsi que sa plateforme de streaming Twitch.

Les F1 Esports Series, compétitions lancées par Liberty Media, ont lieu chaque année depuis 2017. Ces tournois engagent les joueurs du monde entier dans une confrontation sur des circuits virtuels. À l’instar de la F1 réelle, la compétition est sanctionnée par un classement des meilleurs pilotes et écuries. Des catégories différentes de celles qui existent sont créées à cet effet. 30 participants sont souvent retenus à l’issue de la compétition et chacun d’eux rejoint une des 10 écuries du paddock.

L’annulation de la course en 2020 à cause de la pandémie du coronavirus a été un catalyseur. Plusieurs pilotes comme Leclerc, Albon, Sainz et Giovinazzi ont pris part à dix courses virtuelles incluant les qualifications et Grand Prix. Des pilotes de la F2 ont participé également à ladite compétition en plus de quelques invités, dont le footballeur belge Thibaut Courtois. Cette première compétition virtuelle de l’an dernier s’est terminée par le sacre du pilote George Russell alors qu’il n’était que 18ème au championnat avec sa Williams.

Le prochain championnat sera encore plus phénoménal puisque les équipements seront entièrement à la charge du géant américain, éditeur des jeux de foot FIFA. Electonic Art a en effet acheté Codemasters qui s’occupait des jeux de Formule 1 pour 1,2 milliard d’euros. Un investissement qui promet d’autant plus que le chiffre d’affaires des jeux vidéo est estimé à trois milliards d’euros d’ici 2022.


News